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La vie presque au jour le jour du club de Basket de Nanteuil les Meaux

Ding, dong, ding, dong. Les matchs du week-end (30 et 31 mars)

Ding, dong, ding, dong, ding, dong… Les cloches sont de retour.

Evidemment, je ne vise personne. Seul les esprits un peu bizarroïde penseront que l’un d’entre nous, ou plusieurs, pourraient être comparé à une cloche.

Je parle bien sûr, des vraies cloches, celles qui résonnent, quand elles reviennent, toutes guillerettes, de Rome. Et que je fais ding, et que je fais dong… On ne s’entendrait presque plus dans ce déferlement de carillonneurs.

On aurait pu penser que c’était le moment idéal pour faire une petite trêve, ne pas jouer, laisser au repos les ballons, les paniers et délacer les baskets. Certains ont même fait  leurs bagages, partant pour d’autres cieux, voir d’autres horizons, espérant tout oublier. C’est difficile de décrocher.

Difficile surtout quand on n’est pas sûr et certain qu’il y aura des arbitres pour tous les matchs, des personnes pour faire toutes les tables. Enfin, le quotidien quoi. Mais cela aurait été plus rassurant.

 

Quatre matchs à commenter ce week-end, dont deux jeunes et deux matchs en retard.

Et oui, par je ne sais quel bizarrerie, les jeunes jouaient leur journée de championnat, tandis que les championnats seniors étaient dispensés de match.

Pour résumer, les jeunes ont perdu. Pour filles et loisirs ont gagné. Ceux qui jouaient samedi ont perdu. Celles et ceux qui jouaient dimanche ont gagné. Ceux qui jouaient leur journée de championnat ont perdu, ceux qui jouaient leur match en retard on gagné.

Il faut faire marcher les petites cellules grises (Dixit Hercule Poirot).

Maintenant, au pied de cette feuille presque blanche, il suffit de savoir par qui nous commençons. Les jeunes, les joueurs du samedi, ceux qui jouaient leur journée de championnat ou les autres.

On pourrait aussi le faire par ordre chronologique. De toute façon, ça reviendrait à commencer par ceux qui ont perdu.

 

Et les perdants sont… tout d’abord les poussins.

J’ai attendu jusqu’à maintenant, un petit message mail, ou même un SMS de la part du coach. Rien. Donc, je vais faire avec ou plutôt sans.

On va jouer à : « mon petit doigt m’a dit »

Que la défaite fut sans appel. Déjà à l’aller cela avait été dur-dur. Là, le retour… Ouille, ouille, ouille. C’est marrant. A l’entrainement, pas de souci, on sait jouer, on sait se passer la balle, on sait s’écarter pour recevoir la balle, on sait où on doit marquer. En match, on doit certainement les doubles de nos joueurs. Ils ne savent plus rien faire. Plus défendre, plus attaquer, plus faire une passe, plus rien quoi.

Bref la défaite est sans appel.

 

Je vais ensuite parler des benjamins.

Je vais dire tout d’abord que le coach, Olaf, n’est pas content, mais alors pas content du tout. Et mercredi je sens qu’il va y en avoir qui vont se faire sonner les cloches… Et qu’elles ne seront pas en chocolat.

Je vous livre le message qu’il m’a envoyé après la lourde défaite subit par son équipe.

« […] match très décevant, avec des joueurs qui ne semblent pas se préoccuper du résultat et des consignes. On peut ajouter un grand manque de sérieux aux entrainements pour certains. Un résumé qui est à l’image des attitudes des joueurs, sans efforts et motivation. »

Si ça, ce n’est pas se faire engueuler, je ne mis connais pas.

Personnellement, je vais régulièrement, le mercredi, en revenant du travail, voir les benjamins.

Le travail d’Olaf est tout à fait exceptionnel. Avec Julien, ils font vraiment un travail de fond, faisant progresser les benjamins comme jamais. Et je pèse mes mots. Je crois qu’il est dommage que certains benjamins ne s’aperçoivent pas de la chance qu’ils ont là d’avoir Olaf et Julien. Cette équipe a un vrai potentiel, c’est à toute l’équipe de s’en saisir, pour devenir meilleur collectivement.

Au fait, merci à Chloé et Alexy pour l’arbitrage et à Caroline et Christine pour la feuille.

 

Bon, assez ressasser comme un vieux grincheux.

Passons et positivons. Les gagnants sont… je devrais dire les gagnantes sont…

Les filles étaient avides de victoire. Depuis trop longtemps celle-ci leur échappait, parfois de pas grand-chose, et cela en était frustrant.

Pourtant, nos filles ont le potentiel, mis en place par Xavier et David, pour gagner, mais, et là je me répète, il manque généralement du physique et d’un groupe un peu plus étoffé. Quand on fait un match à 6 ou 7 (ce qui est arrivé régulièrement cette année), on ne peut guère tenir plus d’une mi-temps ou de trois quart temps.

Là, le déplacement à Roissy s’est fait dans de bien meilleures conditions. Exceptionnellement, nos filles étaient neuf (comme les neufs de Pâques… Hou ! Je sais c’est mauvais…Mais j’ai pas pu m’en empêcher).

En plus de nos 7 joueuses classiques (elles ne font pas de la danse, c’est une façon de parler) : Chloé, Constance, Gaëlle, Laura, Marine, Mélanie, Valentine, il y avait Valéry qui commence à bien s’intégrer au groupe ainsi que Gaëlle. Neuf, voilà qui a permis de faire tourner l’effectif. Et donc d’aller jusqu’au bout.

Xavier qui cochait m’a envoyé ce petit SMS :

« On a gagné de 3 points. On a mené d’une dizaine de point tout le match. On a relâché et on s’est fait peur, On n’a pas assuré à 3 points. Pas de raisons de pas les écraser au match retour. » C’est bref, concis, ramassé et sans détour.

Permettais moi de faire un commentaire sur le commentaire. Il faudra que Xavier se paye quelques cours de mathématique. Le score final étant de 53-55, l’écart est de 2 points. Cela étant dit, le relâchement n’a, pour une fois pas été fatal. Ouf. Et par quelques autres échos que j’ai eus, on m’a dit que pour  les lancer francs aussi, cela n’avait pas été top-top.

Voilà, quant aux velléités « guerrières » du match retour, j’en laisse la seule responsabilité au coach. Une victoire me suffira.

 

Reste le match loisirs.

Etant à 450 kilomètres du terrain de basket, ne cherchait pas l’action de votre joueur favori (moi… En toute modestie). J’ai laissé cela à mes partenaires d’entrainement.

J’ai relu la feuille de match.

Une sacrée gifle lors du premier quart temps… 2-17 si mes souvenirs sont exacts. Si ça c’est pas une tripotée, je ne m’y connais pas.

Ca a fait mal. Mais bon, visiblement, le temps de se ressaisir, et c’est un 22-6 dans le Deuxième. Les pendules sont à l’heure. Premier quart temps : sans cloches. Deuxième quart temps : avec cloches. A moins que ce ne soit le contraire. La deuxième mi-temps fut nanteuillaise. La victoire se fit.

Quatrième victoire d’affilée. L’équipe loisirs devient invincible en cette fin de championnat.

 

 

 

PS : Attention ! Je ne sais pour qu’elle raison, les tribunes sont fermées et nos clés n’arrivent pas à les ouvrir. Cela ne serait pas grave si Gaëlle ne s’amusait pas à envoyer le ballon si haut et si fort, que celui-ci n’y retombe. A peine le temps de se dire « Et comment on va faire pour le récupérer ? » que sur un coup de chance inouï, incroyable, hallucinant, le ballon a rebondi sur un banc, et qu’il est revenu dans le gymnase, provoquant l’hilarité de tous en général et de Chloé (écroulé par terre) et Gaëlle qui m’a imposé ce post-scriptum sur le blog. Vaut mieux en rire…

 

 

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