Ca s'est passé un 10 octobre

Il y a des jours où malgré la froidure du vent venu de l’est de l’Europe, malgré le reste de rhume qui traine au fond de son nez, malgré un monde qui a du mal a aller droit, on se sent un peu plus léger, un peu plus serein. Oh ! Pas de grand-chose, non, presque rien en plus. Mais suffisamment pour que je le ressente ce matin.

Pourtant, cela aurait pu être un week-end « pourri », difficile en tout cas.

D’abord parce que ce dimanche rimait avec Loto (ah non, dans le texte ça ne rime pas). Le super loto du basket. Et ce qui rime avec Loto, c’est qu’il faut se lever tôt pour préparer, mettre les tables, les chaises, vérifier si on n’a pas oublié des lots, si la sono fonctionne bien, si… si… si… Enfin toutes ses petites choses qui feront que l’après-midi se passera bien. Mais bon, il faut dire qu’on commence à avoir l’habitude. Depuis le temps qu’on en fait des lotos. On commence à être bien roder. La seule question, à ce moment là, c’est de savoir s’il y aura du monde où pas.

Tout en prêt… Le temps de manger un sandwich de viande haché qui nous a été préparé gentiment par une grande chaine alimentaire venu des Etats-Unis (on a du quand même se déplacer pour aller les chercher – il ne livre pas…) et c’est bientôt l’heure d’ouvrir.

Arrive les « Loisirs ». Même leur déboire n’a pas, ce matin, entamé ma bonne humeur. Pourtant il y aurait de quoi. Mais je vous dis, il y a des jours où rien ne semble vous toucher. J’avoue, que c’est (un peu) de ma faute. J’accepte de faire un gage. Je n’ai pas été capable de trouver un arbitre pour ce match. Mais bon, j’ai quelques excuses… J’avais un loto à préparer. Ce n’est pas faute d’avoir fait essayer de trouver quelqu’un, mais, tout ceux que j’ai sollicité ne pouvait pas…

Bref, le match à tourner en « eau de boudin ». Mais de toute façon, au vu de la feuille le dit match été perdu…

On va trouver une solution. Pas de panique. Quitte à demander des arbitres officiels. Et puis ramenons les choses à leur juste valeur. C’est la première fois qu’ils sont en manque d’arbitre.

Plus que 10 minutes avant le début du loto. Xavier arrive. Un grand sourire aux lèvres. Oui, mais Xavier ils sourient toujours. Les seniors, en PEDM jouaient également ce matin, à 11h30 contre le Val d’Europe Pays Créçois. « On a gagné… ». Première victoire cette année des Nanteuillais dans ce championnat de Promotion d’Excellence. Une belle victoire 75-54 ce qui permet à l’équipe de s’extirper des fins fonds du classement pour revenir en milieu de tableau.

Voilà, c’est le loto. J’ouvre les portes de la salle polyvalente au public. Je suis accueilli par de nombreux « Bonjour M. le Président ».  Tiens, on sait qui je suis. Cela m’étonnera toujours. Je reconnais également beaucoup de personnes. Des jeunes joueurs avec leurs parents, des habitants de Nanteuil, des amis.

Et puis l’après-midi va se passer. J’avoue sans honte qu’annoncer toute l’après-midi des numéros n’est pas ce que j’ai fait de plus marrant dans ma vie.  Mais les gens sont venus là pour s’amuser, pour se détendre, éventuellement gagner un des nombreux lots mis en jeu, et accessoirement passer un bon moment ensemble. Je prie de bien vouloir encore m’excuser quand j’ai annoncé le 6 à la place du 9… Ce qui a fait une fausse joie à une personne et une vraie joie à une autre… Petit à petit, les lots sont partis. Le gril Tefal est parti, le nettoyeur est parti, le vin est parti, La WII est parti et bien sûr la télévision est partie.

Une main innocente (celle de Stella) a fait gagner, par le tirage au sort de la tombola, la cafetière Tassimo, et la dernière partie, celle du survivant (en l’occurrence une survivante) à fait gagné un caméscope…

Le temps de dire merci à tout le monde une dernière fois et… il n’y a plus qu’a tout ranger…

Et là. Bravo a tous ceux qui ont participé au rangement ! En moins d’une heure tout était pratiquement rangé ! Les tables étaient démontées et mises au fond du cagibi, suivi de très près par les amoncèlements de chaises. Les balais étaient de sorti et tournoyaient dans la grande salle, les voitures étaient chargés des restes de la fête, tandis que les restes de boissons et gâteaux étaient engloutis par les derniers gourmands restaient sur place.

La salle était dans le même état que le matin. A se demander si un loto avait eu lieu ce jour là. Une à une, je fermais toutes les portes à clés, j’éteignais les lumières, et sans regrets et beaucoup de fatigue nous quittions les lieux.

Hop, les clés dans la boite du gardien, il faut être au moins deux pour aller déposer la sono chez mon ami qui me l’a prêté, et pour faire un tour en ville pour enlever les panneaux annonçant le loto. Ils resserviront l’année prochaine (on modifiera la date).

Fin de journée… Game Over.